Nouvelles du front

Wallabus story’s

Salut les ravaleurs de façade.

Si il y a un match qui mérite bien un résumé, c’est bien celui d’hier.

Tout commença comme d’hab par un passage au vestiaire où nous nous aperçûmes que c’est plutôt cool et confortable d’être 23 au match. Présents donc les 23 inscrits, plus Pat et JC (nous reviendrons dessus plus loin), visite d’Antoine (qui en fait n’a rien à son épaule…) venu en voisin accompagné de madame et des ses deux cabots qu’il a eu du mal à tenir. Echauffement sérieux et concentré. Pelouse molle et verte, éclairage lumineux et lignes de touche droites.

Première mi-temps sérieuse, engagée, où tout le monde s’y file comme des ânes ou comme des bourricots, c’est selon. Même JC, sur la touche, veut participer avec ses moyens et ses mots au match. 10, 20 et 30 mn sans prendre d’essais, cela est nouveau. Les bus dominent les premières 20 mn et encore, ils ne font que camper dans notre moitié de terrain sans être trop dangereux, fautes à une pelouse humide et une très grosse envie de notre part à les faire tomber de suite, sans qu’ils puissent, comme ils aiment le faire souvent, nous prendre debout, avec des mauls de 20 mètres interminables. A noter le crampon de Zog dans la tête de Charles, en aparté. Il faudrait revoir un peu la pharmacie, car la bombe anti-moustique et le camphre ne sont pas les produits idéaux pour soigner une plaie ouverte. Nous terminons la 1ère mi-temps par un domination de 10 mn dans leur 16 mètres, stérile mais appliquée.

Deuxième mi-temps qui repart sur les mêmes bases, petite baisse néanmoins d’intensité, des deux côtés. Nous sommes un peu plus éparpillés sur les rucks, un peu moins collés, toujours tout de même un bel engagement. On prend un essai suite à une belle action sur une sortie de mêlée : départ du 8 et du 7 petit côté, ils restent debout et ouvrent sur petit périmètre sur le 6 il me semble. Simple mais très efficace. Nous continuons à mettre de l’envie et engagement, l’intensité est la même chez nous, chez eux, ils ont l’air un peu occis . La fin match approche ; ils plient mais ne rompent pas. Et l’action du match, de l’année, jamais vu ça. Pénalité sur hors-jeu des bus. Comme on est des dingues, on tape en touche à 25 mètres de leur dame. Jouée en complète, Marcel qui prend, organisation du maul, tout le monde si colle, même JC veut y aller… Nous les enfonçons, ou du moins nous avançons sur 10 mètres plutôt. Enchaînement de 5 ou 6 temps de jeu. Ils sont mort et se foutent systématiquement à la faute dans les rucks. Nous sommes à 5 mètres. Waynes Barnes est proche de l’essai de pénalité. Et ZOG qui joue vite et marque sur une charge rageuse dont nous n’avons pas fini d’entendre parler….. jusqu’à Noël.

1 partout, résultat logique tant aucune équipe n’a vraiment dominé l’autre. Belle satisfaction tout de même d’avoir contré cette belle équipe de bus que nombre d’entre nous n’ont jamais accrochée. Cela commence à payer les entraînements de Coach Clem, de nos présences nombreuses et de l’état d’esprit.

Mais ce n’est pas fini. Il nous reste un match avant les fêtes, le 9 décembre, contre les Chupermens que nous aurons à coeur de bien recevoir, et terminer l’année sur une bonne note.

Tout le monde fait un gros bisous et câlin à JB, qui aura animé la fin de soirée malgré son absence…….

A credi

11 réflexions au sujet de « Wallabus story’s »

  1. Excellent résumé Dom ! En revanche tu as oublié de parler de la superbe sortie de balle de notre neuf en 2eme mi-temps:

    « Je vais passer le ballon. A mince il n’est pas dans mes mains mais dans me genoux. Bon je l’attrape et je vais le lancer. Zut, il tombe par terre. Bon bin, je tombe aussi comme ça ça ne se verra pas »

    1. Excellent résumé Clen de l’autre action du match, dont j’ai volontairement omis de parler, sachant pertinemment que d’autres seraient rappeler ce douloureux, interminable et solitaire et moment. Merci en tout cas aux témoins de la scène d’avoir attendu la fin du match pour se foutre de ma gueule…

    1. Juste à côté de la ville pas de je dans le il 79
      il y a aussi le nombril du monde et aussi la ville de je peux qui nous fait
      Je peux faire une bonne passe
      Je peux courir
      Je peux faire un placage
      Je peux faire une combinaison
      Ça c’est pour les 3/4
      maintenant pour moi
      Je peux fermer ma gueule

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