Résumé du match

Météo: l’ouragan Médard dévaste le stade de la Foret…

Après le passage de la tempête ASPOM, qui nous avait lourdement touché la semaine dernière, c’est nos valeureux voisins qui subirent les soubresauts capricieux du changement climatique … « Putains d’écolos !!! » me disait encore récemment Charles « Trump » Savigneux, le Baron d’Eyran, inquiet du sort de ses vignes.

Rien ne présageait vraiment de ce qui allait se passer sur le pré en ce froid soir d’hiver où nos valeureuses grenouilles imberbes grelottaient les unes contre les autres ( à part peut être quelques spécimens de batraciens lusitaniens et bretons, un peu mieux fournis en terme de pelage…).
Arrivés encore en masse, et rouges de la gifle de la semaine dernière, nous fîmes rapidement chauffer les vestiaires, boostés par les retours de Rémi et Seb, qui d’ailleurs rejouera dès la semaine prochaine puisqu’il est guéri (« J’ai plus mal… Donc je suis guéri »… NDLR: où alors t’as un gros problème à la moelle épinière ! J’dis ça , j’dis rien…).
La partie s’annonçant rude au vu du match aller, tout le monde fut bien concentré à l’échauffement et la volonté d’imposer notre rythme fut le mot d’ordre de l’avant-match.
Rappel des nouvelles règles par l’arbitre, particulièrement du plaqué bas (on a moins insisté sur le plaquage à 2 que la dernière fois) , et BOUM c’est parti !
Le début de match fut rapidement maitrisé par les Bus qui imposèrent leur puissance physique, les verts rentrant difficilement dans cette partie et empilant les fautes entre plaquages hauts et hors-jeu de ligne.
Beaucoup de défense, pas de ballons, les Bus nous pilonnerent et, entrés dans nos 22, sur un petit côté bien négocié, ils marquèrent en force le premier essai.
A nouveau, les Bus prirent le ballon et avancerent mais la défense arruanaise commença à se régler et les rouge et bleus à fatiguer. Epargnés par la panique et surtout collectivement organisés ( mais où est l’ Arruanais Spirit ???), nous finimes par remettre la main sur la bechigue et sur un mouvement lancé par les avants, les 3/4 attaquent la ligne, trouvent le soutien et Morgan fait parler les cannes pour le 1-1.
Très rapidement en suivant, une percée trouvera également une conclusion positive de Morgan après un caffouillage au sol qui déclencha l’ire de nos adversaires ( à tort d’ailleurs si je peux me permettre, étant très bien placé sur cette action). L’arbitre en pris plein la courge mais remis de l’ordre rapidement. En tous cas, cet essai avant la mi-temps nous fit du bien et fit sortir les bus de leurs jantes.

2-1 à la mi-temps. Professeur Bedaine prodigue ses précieux conseils ( pour l’image: Einstein expliquant la relativité à une harde de sangliers…), on se rappelle de rester calmes et organisés collectivement, et on repart.

Ce début de deuxieme mi-temps fut hyper efficace et nous permis de rapidement sceller l’issue du match.
A l’inverse du premier acte, nous eûmes beaucoup de ballons et nos adversaires n’étaient pas complètement rerentrés sur le pré. Résultat de grosses avancées et sur un mouvement qui nous amena sur leurs 5 mètres, Ti’Clem supplée Marmotton enterré sous un ruck et envoie une ogive de 65 metres ( grosso modo, hein…) sur votre capitaine de circonstances qui n’a plus qu’a conclure. 3-1.
S’ensuit rapidement une nouvelle attaque au large , l’olive, après etre passée entre les mains de Ben 13 et Oliv’, arriva sur Kevin qui finit le travail. 4-1.
Le bus, la tête dans le saut, subissait les assauts verts malgré notre fort déchet en touche (bien compensé par le leur, il faut dire). Les gros faisant également leur travail de sape, Maya l’abeille de Bastian, trouve un interstice ( un bel interstice…) et se faufile jusqu’à l’embut. 5-1.
Les Bus retrouvaient un peu de vigueur et éprouvaient la défense verte mais cafouillaient un ballon, ramassé par les gazelles de l’Arruan (c’est EXACTEMENT COMME UN SPRINGBOK mais plus gros, plus moche et moins rapide…) qui éjectaient vite sur l’aile où Kevin entérinait son doublé.
S’en était trop pour les routiers urbains et dans un style Wallabus pur jus, à base de cadrages-déblaiements, raffuts et gros impacts, finirent par déborder par leur 12 fluet qui plantait leur deuxieme essai.
Mais il était écrit que ce match serait le notre, nos gros tapèrent à leurs tours et Romain traversa la ligne de défense…
La suite fut un moment de pur poésie de notre troisième ligne centre: lancé tel une Walkyrie sur les steppes dévastées par les batailles, la musique des charriots de feu hurlant dans le stade, il franchit les 42 km qui le séparaient de Marathon en se permettant un tchic-tchac d’une élégance hipopotamesque… M-A-G-I-S-T-R-A-L !

2-7. Fin d’un match maîtrisé. Une des premières fois où nous avons vraiment fait ce que l’on avait dit en imprimant le rythme qui nous convenait, ce qui nous permis de ne pas être asphyxiés , de rester organisés collectivement en attaque comme en défense (des cellules de gros tout le match !), d’écouter le 9 et le 10, d’être aussi juste techniquement (peu de ballons tombés). Bref, un très bon match qui fait plaisir. Pour chipoter, on peut se dire qu’on peut être meilleur en touche et mettre la main sur le ballon un peu plus vite en début de match.

Réception d’après match sympa comme toujours, avec le fameux et très technique « Et tchic et tchac » Avec Grizzli sur les épaules. A vérifier auprès des batraciens tardifs si nous avons eu l’honneur de « l’homme, la femme, le chien »…
Enfin, après les doublés de Morgan et Kevin, on notera celui de Marmotte qui récolte son deuxième Nunuchon en deux matchs, en ne réceptionnant pas VOLONTAIREMENT une passe de son fils, pour bien lui signifier qu’il avait oublié son tour de vaisselle au domicile familial…

Rendez-vous Mercredi au Millenium pour le débrief de cette belle soirée et le premier entraînement sur un stade flambant neuf !!!

Kenavo glesker !





2 réflexions au sujet de « Météo: l’ouragan Médard dévaste le stade de la Foret… »

  1. Merci pour ce résumé. Avec Marmotte, Bedaine Barrett, Rémi et Alexis, les fans de soirées cabaret que nous sommes, n’avons pas eu le droit à « l’homme, la femme , le chien » pourtant nous sommes resté jusqu’à la fin

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