Résumé du match

Tombés dans l’ASPOM…

Votre reporter préféré ( le seul en fait…) étant occupé par le feu d’une actualité brûlante ( Brexit, Primaires américaines, enquête sur le salopard qui vend des caleçons dégueulasses à Jean-Luc et Alexis…), je n’ai pu me pencher sur le résumé de notre dernière prestation.
Je relaterai donc ici, en quelques lignes lapidaires, ce match difficile pour ne pas subir les foudres de toute la haute-société Camiono-Équestre d’Aquitaine.

Mercredi dernier donc, nous nous sommes retrouvé à sur le terrain annexe de Moga (on notera le mépris affiché par nos adversaires de ne pas nous faire l’honneur du terrain principal… Sont pas près de goûter au billard anglais du Millénium Arruanais !!!) après que chaque grenouille ait garé son carrosse aux quatre coins cardinaux de Bègles.
Comme d’hab une grosse vingtaine de batraciens de tout age et de tout format.

Après l’échauffement et un discours musclé du cauch’, nous nous rentrâmes joyeusement dans la courge avec les gusses de l’ASPOM, toujours solides et qui ont étrillés toutes les équipes rencontrées cette année.
Le début de match fut de très bonne facture et malgré un essai adverse précoce, les verts se montraient accrocheurs et disciplinés au point qu’apres une vingtaine de minutes sur un mouvement collectif qui nous amenait dans les 22 opposés, Marmotton s’envoyait, collait un raffut à son vis-à-vis et aplatissait pour l’égalisation. « ALORS, C’EST QUI LES BONHOMMES ?!?!?!§ ».
Ce beau moment concluait un joli premier tiers de match de notre part.
La fin de mi-temps fut plus difficile, les noirs commencèrent à régler leurs passes, notre soutien défensif commençait à pâtir de la fatigue et l’embut fut trouvé sur une attaque sombre. Comme vu sur plusieurs match, notre envie d’en découdre et la fatigue prenant le pas sur la lucidité, chacun se prend pour Sonny Bill et oublie qu’il a des bananes à la place des doigts. Résultat: Grande Foire à la saucisse de Saint-Medard et on prend deux pions de plus.
Errare Batracium Est…
Pause. On se recentre et on y retourne.

Nos troupes on du mal à s’y remettre et l’ensemble a perdu de son agressivité défensive. On prend un, deux, trois essais mais on sert les dents. On fait exploser des ballons dans l’embut (la frustration des deux premiers essais pris de manière pas nette…) et malgré un nouvel essai, on ne sombre pas complètement…

Et à Saint Médard il reste un peu d’honneur et cette belle devise inspirée des grands philosophes Platon, Sophocle mais déclamée par Timon le Grand : « Quand le monde entier te persécutes, tu te dois de persécuter le monde ! » *.
Et sur une belle attaque arrivée dans leurs 22 , Morgan, sur une belle course intérieure ponctuée de crochets, plante notre deuxieme essai.
Nous aurons l’occasion en toute fin de match d’en mettre un dernier mais l’action échouera à deux mètres de la ligne.

8-2 au final. L’addition est lourde même si nous avons montré de belles choses par moments face à une équipe certes forte mais surtout très propre et qui joue juste. En maîtrisant mieux le rythme des matchs, en posant plus le jeu, avec une com’ 9/10 un poil plus efficace peut être (tache ardue tant les charnières changent, on dirait les bleus ces dix dernières années… ), on se doit de faire mal aux équipes adverses.
Challenge à relever dès ce jeudi face aux bus qui nous attendent de pied ferme après le match aller !!!

Je finirai avec le Nunuchon attribué sans trembler à Marmotte pour le « placage haut », ou plutôt la tentative d’incorporation à son propre corps d’un jeune adversaire Aspomien… Aussi efficace qu’esthétique… Du pur Marmotte…

A jeudi…

*The Lion King, chp 5, juste avant de manger des larves avec Simba et le phacochère…

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