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La légende de La Saga des Chroniques de la Quête de l’Arruan…

Mercredi 4 novembre 2020…
C’est novembre, tu es confiné, Trump va guider le monde raisonnablement pour 4 more years, encore deux jours avant le weekend, le rugby est annulé… Tu t’apprêtes donc à te lancer dans une petite dépression pour faire face à ce monde de merde quand un insolent soleil radieux viens empêcher ta belle entreprise de « chouinage »…
Tout fout l’camp mon pov’ Jean-Claude…

Mais il est écrit que JAMAIS, ô grand jamais, un Arruanais ne laissera ses frères tomber et se jeter dans une rivière de Lexomil, Tercian et autre Gin/Basilic en tous genres…
C’est pourquoi, je me lance dans cette fabuleuse épopée aussi futile que longue et poussive pour vous éviter une dégénérescence cérébrale trop rapide. Je vais ainsi maladroitement, chaque semaine, vous relater un épisode de la fabuleuse Odyssée de Jean-Luc qui débute au soir de son exil de son Royaume originel (cf. « Il était un foie… »).
Ces quelques aventures seront plus ou moins longues, plus ou moins intéressantes mais je l’espère toujours surprenantes, un peu comme un défilé de pénis arruanais…

En avant mes amis et que souffle le vent de l’Arruan jusqu’aux confins du monde !!!!

« … Quittant sa contrée bénie, poursuivit par ses fantômes, Jean-Luc n’avait pas fini de sécher ses larmes sur son visage poupin lorsqu’il arriva devant la Mer des Herbes Hautes, gigantesque étendue herbue, agitée lascivement par le vent, et s’étalant sur toute son immensité, à peine arrêtée par l’horizon.
Quand tout à coup, dans un sifflement feutré, se trace un sillon ondulant dans cet océan végétal. Serpentant à vive allure, une forme mouvante finit par jaillir des herbes pour s’installer sur un rocher jusque-là inexistant…

« Salut à toi, jeune impudent aux sous-vêtements en peau d’Arc en ciel !« .
L’être, semblable à un leprechaun coupé d’un shetland, fixa notre héraut d’un œil curieux, malfaisant et concupiscent à la fois (le dernier adjectif, c’est pour bien souligner la connexion charnelle entre notre 2 et notre 9…).
« Que d’insolence de vouloir pénétrer mes terres sans t’annoncer ! Que je me poignarde le cul avec une saucisse si je te laisse traverser mon pays sans résoudre MON énigme ! Es-tu prêt à relever mon défi ?« .
Jean-Luc, qui finissait de se couper les ongles de pied et n’avait rien écouté, hocha vaguement la tête.
« Ha, ha ! Bien… » dit le Faune.

« Voici le premier indice : c’est un pays d’Amérique du Sud assez fort pour avoir survécu à une des pires dictature du XXe siècle…« .
Jean-Luc concentré et au fait de l’histoire du monde : » La Suisse ?« .
-« C’est le pays qui a fourni le plus grand nombre d’internationaux aux Arruanais, après la France : Charles « Trumpito » Savigneux, Fred « Osso y Bucco », Simon « Grocero » Ovale…« .
-« L’Auvergne ?« .
-« Bon ok, fit le fils de Pan… Un plat avec des haricots qui fait péter… ».
– » LE CHILI !!!!« .

Le faune sonné et ayant perdu la moitié de son acuité auditive, poursuivi son défi.
-« Je suis un jeune éphèbe coiffé comme un balai brosse, compositeur de l’hymne « Labrède uber alles », auteur du best-seller « Alarmes, cocktail et administratif », j’ai la queue et le patronyme d’un rongeur qui mange du bois…« .
– » MARMOTTE !!! » hurla J-L qui commençait à se prendre au jeu.

Le semi-poney, les oreilles vrillées, commençait à perdre pied avec sa réalité et déclama hésitant :
– » Mon dernier défi est un rébus et scellera ton destin jusqu’à la fin des temps. Échoue et tu resteras ici pour toujours, rongé par ta propre stupidité. Réussis et je te confie mon âme et te suis dans ta quête…
Mon 1er est le contraire de haut, mon 2nd est la 10e lettre de l’alphabet, mon 3e sort du pis de la vache, mon tout est l’archétype du 9 moderne, vif, athlétique et
puant le rugby… ».
-« Andy goode ?« .
-« Par la s’moule, de ch’nilles, de s’rises, qu’il est con!!!« .

Le satyre vaincu par tant d’à propos, de vivacité d’esprit, et n’ayant pas entendu prononcer son nom, remis sa vie entre les mains de cet être aussi puissant que naïf (non sans une pointe d’appréhension quand même, hein).
Jean-Luc, bienveillant et compatissant à l’égard de son étrange nouveau compagnon, repris son chemin à travers cette surprenante contrée … »

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